Tribunes de l'opposition

Printemps mantais

Audrey Hallier, Guillaume Quévarec

ASSOCIATIONS, SALLES ET LIBERTÉ

Nous sommes très attachés à la réflexion et à l’intervention active des citoyen.ne.s dans la vie politique locale. Et donc à une vraie liberté de réunion. La vie associative devrait être encouragée par la Municipalité. Et pas seulement pour ses propres initiatives ou les associations signataires de la Charte.
Bien sûr les associations qui reçoivent des subventions pour des projets doivent s’engager et rendre des comptes. Pour le reste, le rôle d’une mairie est de favoriser la vie associative en mettant à disposition locaux, moyens techniques... Les associations le rendent bien par leur activité en direction des Mantais et par l’enrichissement de la vie sociale et citoyenne. Il faut des salles à disposition dans tous les quartiers de la ville. Or le seul espace de liberté accordé à Mantes aux groupements politiques ou syndicaux, c’est l’espace Guy Mainière.
Avec parfois des interprétations restrictives. Au contraire l’usage de cette salle devrait être étendu à toutes les associations. L’Agora devrait redevenir une vraie maison citoyenne, et non une simple annexe de la politique municipale.  S’ouvrir à nouveau à des initiatives politiques (conférences, débats) en dehors des périodes électorales. La réflexion politique au sens large deviendrait-elle “sale” en dehors des élections ? Ignorant cette soif de débat des citoyens, R. Cognet se retrouve le seul maire à avoir refusé une salle digne de ce nom (et, de fait, une salle tout court) au député Benjamin Lucas. Démocratie ? Chiche !

Rejoignez-nous : www.printemps-mantais.org ; 
E-mail : contact@printemps-mantais.org 

Avril 2023

NON AUX FERMETURES DE CLASSES À MANTES !

Alors que le gouvernement a décidé de faire adopter brutalement la réforme des retraites, contre l’avis de la majorité des Français et de députés, une autre décision va, cette fois, mettre à mal le système éducatif : la suppression de 1200 postes de professeurs des écoles !
En conséquence, 7 fermetures de classes ont été décidées à Mantes. Lors du dernier conseil, le maire a indiqué qu’il allait mener des discussions avec les inspectrices. Ecran de fumée car la décision a été prise au niveau départemental. Les enseignants vont en recevoir prochainement confirmation.
Des mesures auraient dû être prises en amont par les élus (travail sur les périmètres scolaires et la démographie, rééquilibrage des quartiers, prise en compte des remontées des conseils d’école, des remarques des enseignants et parents d’élèves).

Il aurait fallu avoir cette priorité dans les faits, pas seulement sur le programme électoral. Il aurait fallu, en temps voulu, s’opposer à ces fermetures qui engagent l’avenir de nos enfants puisqu’elles dégradent leur scolarité en alourdissant les effectifs de certaines classes.
La volonté politique n’est pas là, seuls les financements de la Politique de la Ville intéressent notre maire…
Pour parler de ce sujet et de tout autre, venez nous rencontrer lors de notre réunion publique, samedi 15 avril à 15h au local LCR G Mainière, rue M Braunstein, à Gassicourt. Nous lançons notre association pour travailler dans la durée, être à l’écoute et au service des Mantais. Entrée libre

Rejoignez-nous : www.printemps-mantais.org ; 
E-mail : contact@printemps-mantais.org 

Mars 2023

HABITAT INDIGNE : AGIR, PUNIR, SOUTENIR

Ces dernières semaines, plusieurs arrêtés pour péril imminent ont été pris pour assurer la sécurité des habitants dans le centreville. Cette triste actualité met en lumière s’il en était encore besoin ce fléau de l’habitat indigne qui touche tous les quartiers de notre ville. La lutte contre l’habitat indigne répond à plusieurs enjeux majeurs. 

Enjeux de santé publique tout d’abord, ces conditions de vie entraînant des problèmes de santé graves  (maladies respiratoires, infections ou encore troubles de santé mentale).

Enjeux autour de l’égalité des chances : comment ne pas voir à quel point l’insalubrité du logement entrave l’accès à l’éducation et à l’emploi des familles concernées ?

Enjeux de développement durable : la lutte contre l’habitat dégradé implique la rénovation des  passoires thermiques pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.
Enjeux de Justice sociale enfin pour garantir que toute personne ou famille ait accès à un logement décent et  sûr.
L’équipe municipale prend-elle le problème à sa juste mesure ?

L’habitat dégradé ne figure qu’en cinquième et dernière position des attributions du huitième adjoint, un état d’urgence donc !

Espérons que cet ordre ne soit pas représentatif des priorités de nos élus. Au-delà des effets d’annonce, un plan d’action complet quartier par quartier est nécessaire pour enfin relier urgence sociale et urgence climatique, et mettre ce double enjeu au coeur des politiques municipales.

Rejoignez-nous : www.printemps-mantais.org ; 
E-mail : contact@printemps-mantais.org 

Février 2023

UN BUDGET PAS À LA HAUTEUR

Le budget 2023 ne nous parait pas à la hauteur des enjeux, ni des besoins des Mantais. Nous proposons une autre priorisation, dans 3 directions :
•    Solidarité / social :  les problèmes sociaux restent très élevés et inquiétants. Les foyers mantais sont plus défavorisés qu’ailleurs, avec un taux de chômage important. Les familles monoparentales sont en hausse (23% de la population mantaise !). Nous demandons d’augmenter significativement les moyens du CCAS. Car c’est maintenant que les Mantais en ont besoin, entre l’inflation, les prix de l’énergie et de l’alimentation et la hausse de la taxe foncière.
•     Ecole/éducation : nous proposons de lancer une grande concertation pour élaborer un nouveau projet éducatif communal, novateur et ambitieux. Il ne faut pas tout attendre du dispositif cité éducative, dont les résultats sont contestés. Il faut augmenter le budget alloué à chaque école, au moins au niveau de l’inflation.

Enfin, il y a un manque criant d’animateurs, de personnels. 

•     Transition/environnement : les rapports montrent que c’est dans cette décennie qu’il faut absolument agir, sinon, il sera trop tard. A Mantes, on ne fait que du saupoudrage. Il est impératif d’accélérer la rénovation des bâtiments et développer les énergies renouvelables. Il faut être ambitieux et demander aux promoteurs d’aller au delà des normes. Cela peut passer par une charte d’aménagement, comme le font de nombreuses collectivités.

Rejoignez-nous : www.printemps-mantais.org ; 
E-mail : contact@printemps-mantais.org 

Janvier 2023

TRANSPORTS DÉGRADÉS : STOP LA GALÈRE !

Le Conseil Régional et le Conseil Départemental sont chargés de la mobilité, au sein d’Ile-de-France Mobilités. Ils sont responsables de la dégradation continue des transports, particulièrement à Mantes la Jolie. Il est devenu quasi impossible d’arriver à l’heure à son travail, à l’école ou à un rdv et il est courant d’attendre des bus ou des trains qui ne passeront pas.
Celles et ceux qui habitent ou travaillent à Mantes doivent pouvoir voyager dans de bonnes conditions et que leur ville et leurs quartiers continuent d’être desservis. Face à l’urgence climatique et sociale, nous savons qu’il est indispensable de développer une alternative publique à la voiture, de décarboner nos transports pour préserver la planète.
Dans cet objectif, rien n’empêche de procéder au gel du tarif du pass Navigo et à la gratuité du pass Imagin’R pour tous les jeunes. Les Mantais.es ont besoin d’un réseau de train rénové et suffisant et du rétablissement des directs pour Paris-Saint-Lazare ainsi que du maillage de Mantes renforcé pour les bus, de l’augmentation de la fréquence et de l’amplitude horaire, de même que de la création d’un réseau cyclable et piétonnier sécurisé partout à Mantes. Nous appelons les Mantais.es à se joindre à nous pour pousser la majorité municipale à élaborer un plan communal de mobilité, associant habitant.e.s, associations, entreprises et salarié.e.s, en concertation avec Ile-de-France Mobilités.

Rejoignez-nous : www.printemps-mantais.org ; 
E-mail : contact@printemps-mantais.org 

Décembre 2022

MAUVAISES GESTIONS = HAUSSE DES IMPÔTS !

À GPSEO ou à la mairie, la droite mantaise a multiplié fautes de gestion et petits arrangements entre amis dont nous payons tous le prix.
Les Mantais ont reçu leur taxe foncière…et l’addition est TRES lourde…
Pourtant, il avait été juré, promis à la création de la Communauté Urbaine (CU) qu’il n’y aurait pas d’augmentation d’impôt. Que s’est-il donc passé ?
Il y a eu des manœuvres malhonnêtes mises à jour par la Chambre Régionale des Comptes. Elle a écrit que les comptes annuels de GPS&O étaient insincères depuis le début. La CU a enregistré des recettes qui n’avaient aucun fondement ceci afin de présenter des comptes à l’équilibre… et les faire voter !
La CRC a aussi pointé que GPS&O n’assumait pas directement nombre des compétences qu’elle s’était attribuées. Ce qui a évidemment entraîné le recours très onéreux à des prestataires.
Ce fonctionnement a été créé, soutenu ou cautionné par les principaux élus des 2 listes de droite mantaises, aujourd’hui en guerre ouverte… Ne l’oublions pas. JL Santini et R Cognet étaient membres de l’exécutif, président ou vice-président…
Du coup, pour sauver et maintenir le bateau ivre de fonds publics, les élus de la CU ont décidé d’augmenter lourdement la taxe foncière.
Cette hausse est injuste et insupportable dans le contexte très difficile que nous vivons avec une inflation autour de 6%, des dépenses d’énergie qui explosent.
L’immense paquebot GPSEO semble sans capitaine, sans gouvernail et sans moyens, coupé des réalités de terrain et des habitants-contribuables… Le constat est TRES inquiétant.

Novembre 2022

MERCI ET AU TRAVAIL !

Dans cette 1ère tribune, nous tenons à remercier les Mantaises et Mantais qui ont voté pour le Printemps mantais. Ce rassemblement de la gauche sociale et écologiste a mené campagne autour des priorités données à la jeunesse et à l’éducation, au cadre de vie et à l’environnement.

Mais aussi autour de principes qui devraient guider l’action municipale :  justice sociale, solidarité, transparence, honnêteté et respect absolu des règles et des personnes. Notre groupe d’opposition aurait eu besoin de plus de deux conseillers municipaux pour mener à bien un travail de vigilance et de propositions au service des Mantais.e.s Nous espérions mieux, mais pour de très nombreux habitants, de gauche ou non, cette élection a été l’occasion de mettre fin à un système discrédité. Oui il faut rétablir des relations humaines et sociales apaisées, ne plus imposer des décisions d’en haut, sans concertation.

Aussi bien pour le per-sonnel municipal que pour les habitants et les as-sociations. Nous serons vigilants concernant deux promesses du Maire, que nous proposions également : audit complet et transparent sur la situation financière de la ville, arrêt de la bétonisation de notre ville et de la toute-puissance des promoteurs, pour que Mantes garde son cadre de vie agréable et à taille humaine. Cela vaut notamment pour le projet prévu rue Castor. N’hésitez pas à nous solliciter et nous soutenir dans ce travail de veille citoyenne.

Octobre 2022

Mantes Unie pour l’Avenir

Jean-Luc Santini, Carole Philippe, Christel Dubois, Albane Foray-Jeammot, Hayet Morillon, Amadou Talla Daff, Véronique Tshimanga

COMMENT LE MAIRE VEUT MUSELER L’OPPOSITION

Il ne fait pas bon être élus de l’opposition ! Après nous avoir octroyé un local exigu sans fenêtre donnant dans le hall central, au rez-de-chaussée de la mairie juste assez grand pour nous accueillir mais insuffisamment meublé, voilà que le maire s’acharne à vouloir museler encore un peu plus l’opposition. De peur sans doute que nous croisions en mairie des agents en souffrance qui trouveraient auprès de nous des oreilles attentives.
Au conseil municipal du 17 avril, la majorité sans complexe modifie l’article du règlement intérieur qui stipule que le local administratif permanent est utilisable uniquement pendant les heures d’ouverture de l’Hôtel de Ville au public mais ne doit pas être utilisé pour organiser des permanences ou des réunions de groupe.
Par ailleurs, le maire exige que les élus, pour être considérés comme excusés aux séances du conseil municipal comme aux réunions de commissions, doivent justifier de congés maladie, maternité, paternité ou adoption, mariage, PACS, impératif professionnel, arrêt maladie ou certificat médical ou rendez-vous médicaux.
Voici décrit factuellement la manière dont Raphaël Cognet traite les représentants des 2 899 Mantais qui ont voté pour la liste Mantes Unie pour l’Avenir en mai dernier.
Mantes Unie pour l’Avenir

Avril 2023

RAPHAËL COGNET DÉBOUTÉ DE SON ACTION EN JUSTICE

Nous savons combien Raphaël Cognet se plait à tenir la chronique judiciaire de ses opposants dans le journal municipal. Plutôt que d’attendre qu’il la fasse paraître, nous préférons prendre les devants.  Et vous annoncer pour être certains que la nouvelle arrivera jusqu’à vous qu’il vient d’être débouté d’une action en justice visant notre groupe. Sa plainte en diffamation n’a pas été suivie par les magistrats qu’ils l’ont purement et simplement débouté. 
De quoi étions nous censés être coupables pour qu’il tente de nous faire collectivement condamner ? 
Dans un tract électoral qui vous avait été adressé pendant la dernière campagne électorale, nous relevions quelques turpitudes de Raphaël Cognet. L’achat puis l’utilisation à des fins personnelles d’une Peugeot 5008 achetée sur les deniers de la ville avec laquelle il était parti en vacances avec sa famille, un contrat signé avec une de ses connaissances visant à initier les jeunes mantais aux échecs, connaissance avec laquelle il s’était rendu tous frais payés en séjour à Moscou. Il était aussi question d’un projet de construction d’une salle à manger en mairie.
Ces faits que nous avons dénoncé auprès de Madame la procureure de la République de Versailles font actuellement l’objet d’une enquête. Des fonctionnaires de la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles ont entendu plusieurs protagonistes. 
Nous attendons donc désormais l’aboutissement des investigations.

Mars 2023

COMMENT LA VILLE VOUS PRIVE DE 240 000 €

À croire que notre ville est trop riche ! Lors du dernier conseil municipal du mois dernier, Raphaël Cognet et son équipe ont décidé de ne pas augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, laissant ainsi
passer une excellente occasion pour la ville d’empocher 240 000€. Alors même que la ville doit faire face à des augmentations tout azimut.
Cette mesure prise pour des raisons doctrinaires n’aurait eu aucun effet sur le portefeuille des Mantais. Elle frappait les propriétaires de résidences secondaires, par définition des personnes qui n’habitent pas notre commune. Au lieu de ça, le maire s’est arcbouté sans nuance à une promesse de campagne de ne pas augmenter les impôts, rejetant les demandes de ses oppositions. Mais ses arguments n’ont convaincu personne. Ils
ont juste démontré les limites d’une équipe majoritaire incapable de gérer la ville au plus juste des intérêts des Mantais. Une équipe qui démontre jour après jour son inconséquence et son incompétence.
Grâce à cette augmentation, la ville aurait pu absorber de manière indolore l’augmentation à peu près équivalente de la prime d’assurance votée au même conseil municipal. Elle aurait aussi eu pour effet de récupérer un nombre non négligeable de logements qui se seraient retrouvés de fait sur le marché locatif et de lutter efficacement contre les marchands de sommeil qui louent des habitations recensées comme résidences secondaires à des personnes en grande précarité.

Février 2023

POUR LE CAGIBI, ON NE VOUS DIT PAS MERCI !

De la parole aux actes, il y a souvent chez le Maire, de la distance. Un abime même. Le 19 décembre dernier, Edwige Hervieux nous écrivait : ‘‘ Je veux que vous ayez les moyens de travailler dans de bonnes conditions ‘‘. Nous nous sommes retenus pour ne pas éclater de rire et nous aurions eu raison de le faire. La traduction concrète de ses apparentes bonnes intentions est édifiante ! Nous voilà cantonnés dans un cagibi qui servait encore récemment de débarras. Un lieu exigu dépourvu de fenêtre donnant sur le hall, la lumière arrivant par une baie vitrée dépolie. Cerise sur le gâteau, un bureau, deux petites tables et cinq chaises pour sept élus équipent le lieu. Contrairement à ce que nous écrit la candidate malheureuse aux dernières élections législatives, il ne s’agit pas de permettre à l’opposition d’être mieux lotie mais bel et bien de lui interdire par des moyens détournés l’accès aux étages et de contrôler sa présence et ses déplacements dans l’hôtel-de-ville. Nous ne sommes pas dupes de la manœuvre ! Que craint le maire ? Qu’à travers des échanges informels avec des agents, nous ressentions le malaise palpable chez nombre d’entre eux ? La confirmation que le management mis en place est incompréhensible ? Que la communication a remplacé l’action ?
Cette mesquinerie concernant le déplacement du local de l’opposition est bien le signe d’une fébrilité inquiétante dans la gestion de notre ville.
Nous vous souhaitons une bonne année 2023.

Janvier 2023

FERDINAND BARDAMU À LA SOUPE

La mairie recrute. On l’avait quitté fin juillet, tirant sa révérence après avoir tenu une page Facebook confidentielle et des propos diffamatoires condamné par la justice. On l’imaginait renouant avec son passé de ‘‘ journaliste ‘‘ ou voguant à la barre de son voilier au large des Antilles. Mais voilà que celui qui s’est affublé du pseudonyme de Ferdinand Bardamu, personnage des livres de l’écrivain collaborateur de l’Allemagne nazie Louis-Ferdinand Céline, rebondit à la mairie comme chargé de mission à la culture. Dans le langage populaire ça porte un nom : aller à la soupe. Nous attendons avec une certaine gourmandise que ce défenseur invétéré de la transparence en toute circonstance s’applique à lui-même les principes qu’il a toujours revendiqués en rendant public le montant de son traitement.
Et qu’il continue de désigner la main qui le nourrit comme ‘‘ le ravi de la crèche ‘‘ comme il a pu le faire par le passé tout en faisant l’apologie de son écrivain favori en mairie.
Les économies d’énergie ? Quelles économies ? Prétextant un problème de moquette dans la salle du conseil en mairie, le maire a décidé de réunir le conseil municipal du 28 novembre au gymnase Dantan. Un équipement sportif de plus de 6 000 m2, véritable passoire thermique. Alors que les Mantaises et les Mantais se serrent la ceinture pour boucler leurs factures de chauffage, le maire n’hésite pas à délocaliser cette réunion officielle dans un lieu inadapté. Comprenne qui pourra. 

Décembre 2022

J’AI MAL À MA VILLE 

Propreté négligée, mépris de l’opposition, fermetures des commerces, autant de signaux négatifs pour notre ville qui doivent inquiéter ceux qui ont cru aux belles promesses d’une équipe toute tournée vers le faire-savoir plutôt que le savoir-faire.
PROPRETÉ, A QUAND UN AUDIT ? : L’espace public se dégrade un peu plus chaque jour. La propreté laisse de plus en plus à désirer, le passage de la balayeuse épisodique, les travaux non suivis, la voirie à l’abandon. Peut-être faut-il que le maire décide d’un audit pour mesurer l’ampleur du problème ? A moins qu’en période d’Halloween, il empoigne lui-même le balai, pour la photo !
MÉPRIS DE l’OPPOSITION, ÇA CONTINUE ? : Pas un mois sans un signe concret du mépris affiché pour l’opposition. En juillet, ce sont les convocations qui n’arrivaient pas pour les réunions de commissions, en septembre les notes de synthèses avant le conseil municipal manquaient à l’appel. Et voilà qu’en octobre, la voix de son maître nous réclamait la tribune que vous avez sous les yeux, moins de 24 heures avant le bouclage.
COMMERCE ET CHICHA. En l’espace de quelques semaines, plusieurs enseignes du centre-ville ont fermé leurs portes : Les clients qui fréquentaient Biocoop, Day By Day, Poke Bowl, Camaïeu… ont trouvé portes-closes. La redynamisation du commerce de proximité va accuser le coup. Mais dormez chers Mantais, on s’occupe de tout. Y compris de permettre l’installation de terrasses extérieures pour les bars à chichas.

Novembre 2022

« FAITES CE QUE JE DIS, MAIS NE FAITES PAS CE QUE JE FAIS »

DEROGATION SCOLAIRE : Jugez plutôt, l’encre de la charte de déontologie et d’éthique adoptée en conseil municipal était à peine sèche qu’une élue de sa majorité obtenait du Maire une dérogation lui permettant d’inscrire son enfant dans l’école mantaise de son choix. Dérogation qui lui avait été légitimement refusée par le passé.
TRANSPARENCE : Nous ne manquerons pas de demander des comptes sur les subventions accordées à des associations. Notamment celle dont le président est apparu comme un nouveau supporter du maire pendant la campagne avant d’être mis à contribution pour les festivités du 14 juillet. EXEMPLARITE : En pleine période estivale, alors que les rodéos urbains motorisés semaient le chaos dans de nombreuses villes, provoquant des accidents dramatiques, le maire ne trouvait rien d’autre à faire que d’apparaître sur les réseaux sociaux, au volant d’un karting. Non pas sur un circuit adapté mais sur une pelouse remise en état par les jardiniers de la commune.

EMBAUCHE : Le mercato estival ne concerne pas que les footballeurs. Après avoir été la voix de son futur maître en mettant l’hebdomadaire dont elle assurait la rédaction en chef au service de sa campagne municipale, voilà cette dame qui traverse la rue et se fait embaucher au service communication de la ville. Les faits donnent raison au Président de la République. Pour trouver du travail, il suffit de traverser la rue.

Octobre 2022