Histoire de la Ville

Lieu de villégiature de plusieurs rois de France, c’est Henri IV qui lui donne son nom en écrivant à sa maîtresse Gabrielle d’Estrées « Je suis à Mantes, ma jolie ».

Escapade à Mantes-la-Jolie

Mantes médiévale, Mantes royale 

La première mention connue de Mantes apparaît au début du IXe siècle. Son nom est issu d’autres formes anciennes Mantela, Mentula ou encore Medenta. Dès le Moyen-Âge, Mantes fut une cité florissante, un haut lieu stratégique qui trouve son essor grâce à un port commerçant actif, situé entre Paris et Rouen. L’histoire de la ville est étroitement liée à celle des rois de France. L’édification de la commune de Mantes s’officialise par la signature d’une charte en 1110 par le roi Louis VI, octroyant à la ville une certaine autonomie. Au 16ème siècle, les guerres de religions n’épargnent pas Mantes. Pour assurer sa défense, Mantes se dote alors de nouveaux remparts pour résister aux assauts des ennemis.  

Mantes-la-Jolie conserve encore une partie de ses remparts, notamment la porte au Prêtre, et plusieurs monuments remarquables, tels que la Collégiale Notre-Dame, l’Église Sainte-Anne de Gassicourt ou encore le vieux pont de Mantes (XIe siècle), immortalisé par le peintre Jean-Baptiste Camille Corot. 

Une escale royale incontournable 

Plusieurs hôtels particuliers datant des 17ème et 18ème siècles sont encore présents dans la rue Baudin. Les corps principaux de ces hôtels, situés entre cour et jardin avec ailes en retour, reprennent le modèle des hôtels parisiens du Marais et montrent l’importance et le dynamisme de la ville. Lors de son grand périple de 1645, Louis XIV et Anne d’Autriche s’arrêtent quelques jours à Mantes et logent à l’Hôtel Mornay.

Gassicourt, un ancien village rural 

Avant de devenir le quartier résidentiel d’aujourd’hui, Gassicourt est un village dédié à l'agriculture. Au cœur du village se tient l’ancienne église du prieuré clunisien Saint-Sulpice : l’église Sainte-Anne, classée monument historique en 1862. La commune de Gassicourt fusionne avec Mantes en 1930 et la nouvelle commune s'appelle Mantes-Gassicourt jusqu'en 1953 où elle devient Mantes-la-Jolie. 

Mantes au temps de la révolution industrielle 

Au fil des siècles, la ville ne cesse de se développer, de se transformer et de prospérer notamment avec l’arrivée du chemin de fer au XIXe siècle. La ville sort de ses remparts et commence son expansion en annexant des territoires voisins. L'industrialisation entraîne une forte croissance démographique et la ville grandit rapidement. En 1896, l’industrie est représentée par des moulins, une tannerie, une fabrique de brosses à balais, une fabrique d’instruments de musique. A Gassicourt, l’usine principale est la Papeterie Braunstein et Frères, et emploie pas moins de 200 ouvriers.

Mantes entre dans la modernité 

Le 20ème siècle inscrit résolument Mantes dans l’ère de la modernité grâce à l’intervention de grands urbanistes et architectes sur son territoire, comme Raymond Marabout et Raymond Lopez. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ils contribuent durablement à la transformation de la ville avec l’émergence de l’un des plus grands quartiers urbains de France « Le Val Fourré »

Mantes-la-Jolie, une ville entre nature et architecture

De nouvelles architectures ont émergé ces dernières années et ancrent résolument Mantes-la-Jolie dans le XXIe siècle : le Conservatoire à Rayonnement Départemental, le centre nautique Aqualude ou encore la spectaculaire passerelle sur la Seine, complètement dédiée aux mobilités durables.

Les bords de Seine offrent aux Mantais un espace de promenade, de pistes cyclables, de plantations et d’aires de jeux long de près de 15 kilomètres. Embellis et protégés, ils offrent une aire de loisir et de détente exceptionnelle. 

Pour les véritables curieux ou les chercheurs, le service des Archives Municipales rassemble aussi de  nombreux documents sur l’Histoire de la ville.